Pour cela, 3 leviers principaux seront actionnés en renforçant la coordination entre les laboratoires :
Augmenter la visibilité des enseignants-chercheurs en place (par exemple par l’obtention d’ERC)
Attirer et recruter des chercheurs sur les thématiques d’Atlanstic 2020
Développer la mobilité internationale entrante et sortante des enseignants-chercheurs
4 laboratoires à la pointe de la recherche
Le Laboratoire des Sciences du Numérique de Nantes (le LS2N) est une nouvelle Unité Mixte de Recherche (UMR6004) créée en janvier 2017, et résultant de la fusion des UMR IRCCyN (UMR6597 : Institut de Recherche en Communications et Cybernétique de Nantes), et LINA (UMR6241 : Laboratoire d’Informatique de Nantes Atlantique).
Le LS2N a 5 co-tutelles et partenaires : le CNRS, Centrale Nantes, l’Inria, l’Institut Mines Télécom Atlantique et l’Université de Nantes. Il est situé à Nantes sur 5 sites géographiques. Son activité de recherche est structurée en 5 pôles de compétence et 5 thèmes transverses.
Les pôles de compétences :
- Conception et Conduite de Systèmes ;
- Robotique, Procédés, Calculs ;
- Sciences des Données et de la Décision
- Signaux, mages, Ergonomie et Langues,
- Science du Logiciel et des Systèmes Distribués.
Les thèmes transverses
- Entreprise du futur ;
- Gestion de l’énergie et maîtrise des impacts environnementaux ;
- Sciences du vivant ;
- Véhicules et Mobilités ;
- Création, Culture et Société numérique.
ls2n.fr
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Le Laboratoire Angevin de Recherche en Ingénierie des Systèmes est une équipe d’accueil de l’université d’Angers qui regroupe des chercheurs de cinq composantes de l’université d’Angers (ISTIA, IUT, UFR Sciences, ESTHUA, ISSBA), du CHU, de l’UCO et de l’ESAIP. Ses équipes travaillent sur 3 principales thématiques interconnectées :
- Systèmes Dynamiques et Optimisation
- Information, Signal, Image et Sciences du Vivant
- Sûreté de Fonctionnement et aide à la Décision
laris.univ-angers.fr
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Le Laboratoire d’Etude et de Recherche en Informatique d’Angers, est une équipe d’accueil du Ministère de la Recherche. Le laboratoire est implanté sur le Campus de l’UFR Sciences de l’Université d’Angers au sein du département informatique.
Les chercheurs du LERIA développent des recherches fondamentales et appliquées en informatique, notamment dans les domaines de
- L’intelligence artificielle : interactions connaissance et traitement des langues naturelles
- L’optimisation : métaheuristique et conception modélisation de méthodes hybrides
www.info.univ-angers.fr
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Le Laboratoire d’Informatique de l’Université du Maine regroupe la plupart des enseignants-chercheurs en informatique de l’Université du Maine. Les deux domaines de recherche de ses équipes sont :
- Environnements informatiques pour l’apprentissage humain,
- Reconnaissance de la parole et traduction automatique
www-lium.univ-lemans.fr
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Les lauréats des appels à projets…
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Une dynamique d’arrivée des chercheurs et des enseignants-chercheurs…
Les partenaires d’Atlanstic 2020 – établissements et collectivités – unissent leurs efforts pour attirer les talents et renforcer les équipes de recherche sur les domaine d’innovation stratégique d’Atlanstic 2020.
En 2016, 11 nouveaux enseignants-chercheurs et 2 nouveaux chercheurs ont rejoint les équipes ligériennes, en 2017 ce sont 6 nouveaux enseignants-chercheurs et 4 nouveaux chercheurs qui sont attendus dans les laboratoires.
Ces nouveaux arrivant s’impliquent dans le développement de nouvelles équipes comme GALLINETTE ou RIO et bénéficient de la dynamique d’Atlanstic 2020 et de ses appels à projets.
Portraits des nouveaux arrivants…

Caroline Cao, lauréate de la chaire internationale Atlanstic2020.
Le professeur Caroline Cao rejoint les équipes du LS2N comme chercheuse à l’IMT Atlantique à partir de juillet 2019 sur le projet ARTIST
Caroline Cao, est professeur en biomécanique, ingénierie de l’industrie et des facteurs humains, en mécanique et matériaux à Wright State University. Ces travaux se situent à l’interface entre les sciences du numérique (facteurs humains et simulation) et la santé (ingénierie et ergonomie médicale pour l’entraînement des chirurgiens). Elle est fondatrice et CEO de l’entreprise Endo Guidance Technologies.
ARTIST : « Augmented Reality Technology and Innovative Solutions for Telemedecine » porte sur le développement de tuteurs cognitifs intelligents pour les chirurgiens. Ce projet propose de faire un pont entre les domaines des sciences du numérique (facteurs humains, robotique et IA) et ceux de l’ergonomie chirurgicale et de l’entraînement des praticiens. Il est articulé autour de 4 sous thèmes de recherche/formation ayant pour but le développement d’une chirurgie minimalement invasive :
- “Surgical skills training and assessment
- Intuitive human-robot teaming in telemedicine
- Decision-aid in image-guide interventions
- Cognitive tutors and impact of AI in medicine”
En 2019-2010 le professeur Cao a bénéficié d’une chaire Régionale des Pays de la Loire qui lui a permis de participer à deux projets ligériens interdisciplinaires dans le domaine des facteurs humains médicaux : premier, avec ICO portait sur la chirurgie robotique et le second, avec le CHU d’Angers, sur une évaluation de dispositifs haptiques en radiologie « Haptic Evaluation Procedure ».

Malek Ghanes – Ecole Centrale de Nantes
Malek, est directeur de la nouvelle chaire Ecole Centrale de Nantes/Renault sur l’amélioration de performances des moteurs de véhicules électriques, depuis mai 2016
En 2001, Malek s’inscrit en thèse à l’ECN, il a comme sujet « la commande sans capteurs mécaniques des machines asynchrones». En 2005, il part à Caen finaliser son cursus en post-doc sur le même sujet, puis il intègre l’Ecole Nationale supérieure de l’électronique et de ses applications de Cergy-Pontoise comme maître de conférences. Là, il fait le transfert de son activité de recherche vers l’industrie et travaille avec l’entreprise GS Maintenance sur l’amélioration des performances des machines de forage pétrolier.
Il reçoit de son côté le Prix de la recherche appliquée de la Fédération des industries électriques, électroniques et de la communication en 2015, il est déjà primé en 2014 pour ses travaux sur la gestion d’énergie des piles à combustibles pour les véhicules électriques.
Malek considère que diriger la nouvelle chaire lancée par l’ECN et Renault est un challenge très motivant, car ils ont cinq ans pour travailler en collaboration avec des chercheurs du monde entier tout en intégrant les élèves-ingénieurs de l’ECN.

Nicolas Dugué – Université du Maine
Lauréat de l’appel à projets Défis scientifiques 2017, catégorie “Amorçage”.
Nicolas a rejoint le Laboratoire d’Informatique de l’Université du Maine (LIUM) en octobre 2016, en qualité de maître de conférences. Après un Master MIAGE à l’université d’Orléans, il a poursuivi ses études en thèse dans cette même université, au Laboratoire d’Informatique Fondamentale d’Orléans au sein de l’équipe Contraintes et Apprentissage. Durant cette thèse il a étudié en particulier le réseau social Twitter, à travers des questions de recherche comme la mesure de la visibilité et de l’influence d’un utilisateur, la détection du spam, ou encore la détection d’évènements. Ces thématiques l’ont conduit à s’intéresser essentiellement aux domaines des réseaux complexes et de l’apprentissage automatique.
Suite à cela, il est parti en post-doc au LORIA au sein de l’équipe SYNALP, où il a travaillé sur la fouille des bases de données de publications scientifiques. Dans le cadre du projet ISTEX, il a notamment mis en oeuvre des outils pour découvrir avec précision les thématiques évoquées dans les documents de telles bases, mais également pour suivre l’évolution de ces thématiques et des mots-clés qui les caractérisent.
Il a choisi de rejoindre le LIUM en tant que Maître de Conférences notamment pour pouvoir participer au très ambitieux projet PASTEL. Ce projet interdisciplinaire mélange les domaines d’expertise du laboratoire : la reconnaissance de la parole, l’exploitation de données textuelles, et les environnements informatiques pour l’apprentissage humain. Il a pour vocation d’exploiter la transcription automatique de l’oral pour faciliter la création de plateformes de cours en ligne enrichies via la fouille des données issues de la transcription ou des traces laissées par les apprenants.

Hélène Coullon – Institut Mines Télécom Atlantique
Hélène a rejoint le LINA, maintenant LS2N en septembre 2016 au sein de l’équipe Ascola située à l’Ecole des Mines de Nantes où en tant que maître-assistant avec chaire INRIA.
Diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure d’Ingénieur de Bourges (désormais INSA Centre Val de Loire), elle a travaillé 2 ans dans la société Dassault Systèmes comme ingénieur développement informatique. Par la suite, elle a intégré le Laboratoire d’Informatique Fondamentale d’Orléans (LIFO) comme ingénieur contractuel de recherche sur le projet régional eXtenGIS. La société Géo-Hyd (groupe Antea France), qui était actrice du projet, lui a proposé une thèse financée en convention CIFRE avec le LIFO. En septembre 2014, elle a obtenu son doctorat d’informatique. Ensuite, elle a rejoint pour 2 ans, en tant que post-doctorante Inria, l’équipe projet Avalon au Laboratoire de l’Informatique du Parallélisme (LIP) situé à l’ENS (Ecole Normale Supérieure) de Lyon.
Ses thématiques de recherche tournent autour des systèmes distribués (cloud et fog/edge computing) et hautes performances, plus particulièrement sur de la proposition de langages et outils de développement facilitant leur utilisation par des non-spécialistes. Précisément sur le contexte fog/edge computing d’Ascola. Ses cas d’application seront centrés sur l’internet industriel et l’industrie du futur.
Passionnée par mon travail, je suis également passionnée de sport, particulièrement de floorball, sport cousin du hockey méconnu en France mais en pleine expansion, et de course à pied.

Samuel Chaffron – CNRS
Lauréat de l’appel à projets Défis scientifiques 2017, catégorie “Challenge”.
Samuel est chercheur en bioinformatique et a rejoint le LINA, maintenant LS2N, en octobre 2016 en tant que Chargé de Recherche CNRS (CR2) dans l’équipe COMBI (Combinatoire et Bioinformatique). Il a étudié la bioinformatique en Master à l’Université de Bordeaux 1 & 2 et a obtenu sa thèse à l’Université de Zurich pour ses travaux sur l’étude des écosystèmes microbiens par l’utilisation des technologies omiques dans le groupe du Prof. Christian von Mering.
Avant de rejoindre le LINA, Samuel a effectué son post-doctorat financé par le FWO (Fondation de la recherche Flamande) dans le groupe du Prof. Jeroen Raes au VIB et Université de Louvain (KU Leuven) où ses travaux se sont concentrés sur la caractérisation du microbiome des océans (projet Tara Oceans) et du microbiome intestinal (projet Vlaams Darmflora).
Son principal thème de recherche consiste à mieux comprendre le rôle, la structure et les fonctions des communautés microbiennes naturelles à différents niveaux d’organisation (gènes, espèces, réseaux) dans des écosystèmes variés tels que le système digestif humain mais aussi les océans à l’échelle globale. Samuel utilise des approches de génomiques comparatives et fonctionnelles ainsi que des approches dites de biologie des systèmes pour mettre en évidence des principes d’organisation conservés à travers l’arbre phylogénétique microbien. Au LS2N, il souhaite concevoir et construire des modèles informatiques pour développer une connaissance prédictive et dynamique des fonctions des communautés microbiennes par la modélisation métabolique. Ces approches permettront d’acquérir une compréhension mécanistique des interactions entre espèces microbiennes et du fonctionnement des écosystèmes microbiens en nous et autours de nous.
Samuel a choisi Nantes et le LS2N pour poursuivre sa carrière de chercheur motivé par l’expertise de la jeune et dynamique équipe COMBI, qui continue à construire une expertise forte en bioinformatique dans le grand ouest. De plus, la création du nouveau laboratoire LS2N va permettre de donner d’avantage de visibilité aux travaux de recherche de l’équipe COMBI qui bénéficiera davantage de son intégration dans une structure menant des recherches variées dans les domaines de la communication et cybernétique mais aussi l’algorithmique et la modélisation.
En 2017, Samuel est lauréat de l’appel à projet Challenge d’Atlanstic avec le projet ECOSYSMIC.
Guillaume Munch – Inria
Guillaume a rejoint, en tant que chargé de recherche Inria l’équipe Ascola, située à l’IMT Atlantique, depuis septembre 2016.
Après son doctorat au sein du Laboratoire PPS de l’Université Paris Diderot (désormais IRIF), il a rejoint le Theory Group du laboratoire d’informatique de l’Université de Cambridge, où il a travaillé pendant deux ans sur les modèles algébriques et logiques des effets de bord dans les langages de programmation.
Il est venu à Nantes pour participer avec Nicolas Tabareau à la création d’une nouvelle équipe Inria, GALLINETTE, dédiée à la conception d’une nouvelle génération d’assistants de preuve, autour du projet ERC CoqHoTT.

Sophie Sakka – Ecole Centrale de Nantes
Sophie Sakka a rejoint Centrale Nantes en septembre 2016 comme Maître de Conférences. Elle est affectée en recherche au LS2N dans l’équipe REV.
Elle a fait l’ensemble de ses études à l’Université Pierre et Marie Curie, où elle obtient le titre de docteur en robotique 2002. Elle a rejoint l’AIST-Tsukuba (Japon) de 2003 à 2005 comme post-doctorante où elle s’est spécialisée en robotique humanoïde. Recrutée à l’Université de Poitiers en 2005, elle passe une année à l’IIT-Genova (Italie) en 2006-07 comme chercheuse invitée. Elle rejoint l’IRCCyN en 2010 dont elle devient chercheuse permanente en 2011. En 2014, elle fonde l’association 1901 “Robots !” qu’elle préside aujourd’hui. En 2014-16, elle a été chargée de mission CNRS en section 09, pour des interventions d’expertise nationale en robotique (évaluation de structures, de projets et de personnels de recherche).
Sophie Sakka est cybernéticienne, ses thématiques de recherche se positionnent entre l’humain et le robot. Elles incluent la dynamique des systèmes multicorps appliquée au corps humains et aux robots humanoïdes : elle travaille principalement sur la caractérisation de l’équilibre humain et sa transcription pour des robots humanoïdes dans l’objectif à long terme de réaliser des prothèses robotiques autonomes de jambes. Une application directe de la transcription est l’imitation des mouvements humains par un robot humanoïde en temps réel (sous contrainte de conserver son équilibre). Autre positionnement de recherche entre l’humain et le robot, Sophie Sakka a mis en place et dirige le projet Rob’Autisme, qui propose une approche internationalement innovante et aux résultats spectaculaires de l’accompagnement thérapeutique de l’autisme par le biais de robots humanoïdes.

Kevin Subrin – Université de Nantes
Kévin est enseignant-chercheur en mécanique et a rejoint en janvier 2016 d’une part l’IUT de Nantes et son département Génie Mécanique et Productique comme Enseignant et d’autre part l’IRCCyN, maintenant LS2N comme chercheur. Son parcours en Master Recherche s’est fait en parallèle de l’obtention de son diplôme d’Ingénieur généraliste. La partie théorique a été réalisée à Clermont-Ferrand au sein de l’Université Blaise Pascal. Son Stage de Recherche s’est déroulé à l’Université de Brasov en Roumanie sur la réalité virtuelle. Il a obtenu sa thèse en 2013 à l’Université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand pour ses travaux sur l’optimisation du comportement de cellules robotiques par gestion des redondances avec pour application la découpe de viande et l’usinage grande vitesse dans le groupe du Pr. Grigore Gogu.
Avant de rejoindre la région de Nantes, Kévin a travaillé alternativement comme Consultant et Chef de Projet de Recherche dans des entreprises internationales où ses travaux se sont concentrés sur la mise en œuvre de lignes robotiques pour l’analyse médicale d’échantillons biologiques et sur la maintenance prédictive.
Son principal thème de recherche consiste en l’amélioration des performances des systèmes robotiques. Kévin s’intéresse à la modélisation des procédés et à leurs interactions dans le triplet Matériau/Procédé/Système robotique, et souhaite développer des systèmes robotiques complexes pour réaliser des tâches industrielles à fortes sollicitations.
Kévin a choisi Nantes et l’IUT de Nantes/IRCCyN pour sa dynamique et son expertise reconnues internationalement dans le domaine de la robotique. De plus, la création du nouveau laboratoire LS2N va permettre de donner d’avantage de visibilité aux travaux de recherche de l’équipe RoMaS (Robot and Machine for Manufacturing, Society and Services) qui bénéficiera davantage de son intégration dans une structure menant des recherches variées dans les domaines de la communication et cybernétique mais aussi l’algorithmique et la modélisation.

Antoine COUTROT – CNRS
Antoine Coutrot vient de prendre ses fonctions en temps que chargé de recherche CNRS au LS2N dans l’équipe IPI. Son travail se situe à l’interface entre les sciences cognitives, le traitement du signal et la modélisation statistique.
Il a soutenu sa thèse de doctorat au Gipsa-lab à Grenoble en 2014, durant laquelle il s’est intéressé à l’influence du son sur le regard lors de l’exploration visuelle de scènes naturelles dynamiques. Il a effectué deux postdocs à University College London, à Londres.
Durant le premier, Antoine a enregistré une grande base de données eye-tracking de personnes explorant des visages, et montré qu’il était possible d’inférer certaines caractéristiques de l’observateur uniquement à partir de son comportement oculaire.
Lors de son second postdoc, Antoine a travaillé sur le projet Sea Hero Quest, un jeu vidéo conçu pour quantifier la capacité des joueurs à s’orienter dans l’espace. Ce jeu, librement disponible sur mobile et en Réalité Virtuelle a été téléchargé plus de 3 millions de fois dans tous les pays du monde, ce qui constitue le plus grand recensement de performances d’orientation spatiale humaines. Il a pour but de devenir un outil critique pour l’aide au diagnostique précoce de la maladie d’Alzheimer.
Au sein du LS2N, Antoine projette de poursuivre ses travaux autours de la quantification, de la modélisation et de la prédiction de trajectoires (visuelles et spatiales) enregistrées chez l’humain, au sein de la population générale ainsi que clinique. La dynamique de collaboration à l’œuvre entre les sciences du numériques, les sciences cognitives et le monde clinique font de Nantes un contexte particulièrement favorable au développement de ces idées.

Diana MATEUS – Centrale Nantes
Lauréate de l’appel à projets international 2017, de la Région des Pays de la Loire, “Connect Talent”.
Après une thèse en vision par ordinateur obtenue à l’INRIA/université de Grenoble en 2009 et huit années au sein du Département informatique de la Technische Universität Munchen-TUM) travaillant sur l’interface scientifique ingénierie-santé. Son bagage compte aussi des études en génie électronique (BSc. Université Javeriana, Colombie) et en Automatique et Robotique (MSc. Université Paul Sabatier/ Toulouse III). Diana Mateus rejoint le département Automatique et robotique de Centrale Nantes en octobre 2017 en tant que professeur des Universités.
En parallèle de ses fonctions d’enseignement, elle encadre des activités de recherche autour de l’imagerie biomédicale.
Son projet intitulé MILCOM (Multi-modal Imaging and Learning for Computational-based Medicine) a comme objectif d’assister les médecins dans le diagnostic et le pronostic des patients oncologiques à partir de l’analyse d’images multimodales (TEP et CT). En particulier, elle vise le développement d’algorithmes d’apprentissage automatique innovants capables d’extraire de nouveaux biomarqueurs de ses images. Le projet co-financé par la Région des Pays de la Loire et Nantes Métropole sera mené en étroite collaboration avec le département de médecine nucléaire du CHU de Nantes, et s’appuiera sur des bases de données cliniques prospectives et de grande taille.

David ROUSSEAU – Université d’Angers
David Rousseau, enseignant-chercheur, dirige depuis septembre 2017, en partenariat avec le laboratoire LARIS de l’Université d’Angers, l’équipe Imagerie pour l’Horticulture et le Phénotypage de l’INRA d’Angers, qui assure le développement de la plateforme de phénotypage des plantes PHENOTIC (https://www.biogenouest.org/phenotic), notamment via des systèmes automatiques d’acquisition et de traitement de l’information capables de suivre la croissance de plantes en milieu contrôlé à différents stades de développement (semences, plantules, plante adulte).
Un retour aux sources dans le grand ouest grâce au programme Connect Talent après 7 années passées à Lyon dans un des plus grand centre français de recherche en traitement d’images pour les sciences du vivant.
Son parcours en cinq dates :
- 1997 : Agrégation de physique préparée a l’Université de Rennes 1
- 1998 : DEA d’acoustique et de traitement du signal et informatique appliqués a la musique (ATIAM), Institut de Recherche et de Coordination Acoustique et Musique (IRCAM), Paris
- 1999 : Ingénieur de recherche au Laboratoire d’acoustique de l’Université du Maine (LAUM), Le Mans
- 2004 : Doctorat de l’Université d’Angers, sur le rôle bénéfique du bruit pour le traitement de l’information dans les processus physiques non linéaires
- 2011 : Professeur des Universités au laboratoire Centre de Recherche En Acquisition et Traitement d’Image pour la Santé (CREATIS) Université Lyon 1

Kandaraj PIAMRAT – Université de Nantes
Lauréate de l’appel à projets Défis scientifiques 2017, catégorie “Amorçage”.
Kandaraj Piamrat a reçu le diplôme d’ingénieur en réseau informatique de Polytech Grenoble en 2005. Elle a passé une année d’échange à l’Université de Texas à Austin, où elle a obtenue une mention honorable. Elle a travaillé comme enseignante au département informatique à l’Université Khon Kaen en Thaïlande de 2005-2007. Elle a poursuivi ensuite le doctorat à l’INRIA/IRISA Rennes de période 2007-2010 durant laquelle elle a été chercheur invité au VTT Finlande et l’Institut national d’informatique (NII) à Tokyo. Elle a travaillé comme chercheur postdoctoral à Technicolor de 2010-2012 puis à l’INRIA et l’université de Rennes 1 de 2012-2013. Elle a été maître de conférences à l’URCA et membre du CReSTIC de 2013-2017. Depuis septembre 2017, elle est maître de conférence à l’Université de Nantes/LS2N équipe RIO.
Son domaine de recherche concerne la gestion des ressources dans les réseaux sans fil et virtuels avec un accent particulier sur la qualité d’expérience (QoE) pour les services multimédias.
La région des Pays de la Loire est en plein essor et le laboratoire LS2N nouvellement crée ainsi que l’équipe ouvrent plusieurs perspectives nouvelles de recherches et d’applications notamment dans le domaine de l’internet des objets.

Marie TAHON – Le Mans Université
Lauréate de l’appel à projets Défis scientifiques 2017, catégorie “Amorçage”.
Marie Tahon est actuellement Maître de Conférence en Informatique à l’Université du Mans et conduit ses recherches au sein du LIUM (Laboratoire d’Informatique de l’Université du Mans).
Son arrivée dans la Sarthe a été motivée à la fois par un attachement au Grand Ouest de la France et par les excellentes compétences du LIUM en traitement automatique de la langue, particulièrement autour des modèles neuronaux.
En 2007, elle a reçu le diplôme d’ingénieur de l’Ecole Centrale de Lyon, ainsi qu’un Master d’acoustique (INSA & Centrale Lyon). En 2012, elle a défendu sa thèse de doctorat de l’Université Paris-Sud (Orsay) réalisée au LIMSI en informatique et traitement de signal.
Elle a travaillé comme post-doctorante au LIMSI sur les modèles d’émotions dans la parole et à l’IRISA (Lannion) sur la synthèse expressive de parole. Elle a également été recrutée 2 ans comme ATER en acoustique au CNAM de Paris.
Ses recherches portent sur l’analyse et le traitement automatique de la parole expressive à la fois pour des applications de reconnaissance et de synthèse vocale. Musicienne, traiteuse de signal et informaticienne, son domaine de recherche s’étend de la parole à la voix chantée, en passant par l’analyse musicale.

Assia MAHBOUBI – INRIA
Lauréate de l’appel à projets Défis scientifiques 2017, catégorie “Attractivité”.
Assia, chargée de recherche, a travaillé pendant 10 ans au laboratoire d’informatique de l’École Polytechnique Paris-Saclay, et a rejoint le LS2N en octobre 2017, au sein de l’équipe Gallinette.
Ses travaux s’inscrivent dans un domaine de recherche appelé preuve formelle, et cherchent à proposer de nouvelles façons de faire des mathématiques, qui mettent l’ordinateur au service de la conception et de la vérification de théories mathématiques. Il s’agit d’appliquer des techniques informatiques, issues en particulier de la théorie des langages de programmation, au discours mathématique et à son corpus de connaissances.
Le projet de l’équipe Inria Gallinette est de faire évoluer les fondations logiques, l’implémentation et les bibliothèques des logiciels de preuve formelle, appelés assistants de preuve, pour les rendre utilisables pour un plus grand nombre d’applications, et par un profil plus large d’utilisateurs. Cette équipe, ainsi que la proximité du laboratoire de mathématiques Jean Leray, et plus largement du centre de mathématiques Henri Lebesgue, est un environnement privilégié pour la mise en œuvre de son projet de recherche.

Isabelle FANTONI -CNRS
Lauréate de l’appel à projets Défis scientifiques 2017, catégorie “Attractivité”.
Isabelle a obtenu son doctorat de l’Université de Technologie de Compiègne (UTC) avec le label européen en 2000 sur la commande non linéaire des systèmes mécaniques sous-actionnés.
Recrutée en 2001 comme Chargée de Recherche au CNRS au laboratoire Heudiasyc à l’UTC, elle a travaillé sur la modélisation et la commande de mini-drones aériens. Directrice de Recherche au CNRS depuis 2013, elle était responsable de l’équipe « Automatique, Systèmes Embarqués et Robotique » du laboratoire Heudiasyc jusqu’en août 2017.
Elle a rejoint le LS2N en septembre 2017 dans l’équipe ARMEN et est responsable adjointe de l’équipe depuis le 01 novembre 2017. Elle est également chargée de mission pour la robotique à l’institut INS2I du CNRS.
Ses activités de recherche récentes portent sur la coopération de drones et systèmes robotiques hétérogènes, le vol en formation et navigation de flottes de drones, la commande tolérante aux fautes pour les véhicules aériens multi-rotors et la conception/commande de drones manipulateurs volants.
Son projet Attractivité d’Atlanstic 2020, débuté en septembre 2017, porte sur la formation de robots aériens hétérogènes pour l’exploration avec des dynamiques variables.
Originaire des Pays de la Loire, elle a choisi de rejoindre le LS2N pour développer son activité de recherche au sein d’un laboratoire pluridisciplinaire où les thématiques en robotique, automatique, mécanique, informatique et traitement des images sont largement présentes.
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